Belgique/315.925 élèves bruxellois reçoivent un petit coup de pouce pour financer la rentrée scolaire

Publié le 05/08/2025 | La rédaction

Belgique

Comme chaque année, la prime de rentrée scolaire arrive dans les foyers bruxellois. De 25 à 99 euros, soit quelques dizaines d’euros par enfant en fonction de leur âge. Ce supplément d’âge annuel (c’est le nom de cette prime) ne couvre pas le coût réel d’une rentrée scolaire, estimée entre 150 et 1000 euros par la ligue des familles. Il est néanmoins bienvenu dans les foyers à 3 semaines de la réouverture des classes.

En ce début du mois d’août, les primes de rentrée scolaire sont en train d’être versées aux parents. Leur montant varie en fonction de l’âge de l’enfant :

• 0 à 2 ans : 24,87 €

• 3 à 5 ans : 24,87 €

• 6 à 11 ans : 37,30 €

• 12 à 17 ans : 62,17 €

• 18 à 24 ans (pas d’études supérieures) : 62,17 €

• 18 à 24 ans (études supérieures) : 99,47 €

Ce montant forfaitaire annuel a pour objectif d’aider les parents pour les dépenses liées à la scolarité de leurs enfants. Elle est automatiquement ajoutée aux allocations familiales du mois de juillet, versées en août.

Précieux mais insuffisant, selon la Ligue des Familles

Un complément financier qui aidera la plupart des familles à aborder la prochaine rentrée mais qui ne compensera pas les frais réels qu’elles doivent assumer. "Deux parents sur trois éprouvent des difficultés à payer la scolarité de leurs enfants, en particulier lors de la rentrée et d’autant plus si la famille compte plusieurs enfants". A la Ligue des Familles, Merlin Gevers, est chargé d’études sur les questions d’école, il rappelle que, selon leurs calculs, les frais de rentrée peuvent s’élever de 152 à 300 euros pour une rentrée en primaire. Des frais qu’il faut plus que doubler lors du passage dans l’enseignement secondaire. Loin donc des 37 à 62 euros octroyés pour les enfants bruxellois. Des chiffres par ailleurs comparables aux primes accordées en Wallonie.

Assurer la gratuité des fournitures de base au-delà de la troisième primaire

"Pour viser la gratuité scolaire, il faut travailler à la source", poursuit Merlin Gevers. Comment ? "en assurant tout d’abord la gratuité du petit matériel scolaire, comme c’est le cas jusqu’à présent jusqu’en troisième primaire, c’est-à-dire que le plumier, le contenu du cartable, est pris en charge par l’école qui effectue les achats en gros". De cette manière, chaque élève dispose du bon matériel, sans discrimination. Sous le précédent gouvernement, il avait bien été prévu de prolonger le système dans les autres classes du primaire mais le projet a été arrêté par la nouvelle majorité MR-Les Engagés, à la Fédération Wallonie Bruxelles. Celle-ci a réclamé une nouvelle évaluation du système.

Source:   www.rtbf.be/ 


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