Canada/Thunder Bay approuve un site pour un village temporaire de sans-abris
Le conseil municipal de Thunder Bay a voté en faveur du parc patrimonial de la rivière Kam comme site d’un village d’hébergement temporaire pour les sans-abris.
Les conseillers ont voté à huit contre cinq pour le choix du site lors de leur réunion lundi soir après plus de quatre heures de débat. La décision sera soumise à une approbation finale à la réunion du conseil municipal du 5 mai.
Les conseillers envisageaient également un site le long du chemin Fort William, mais l’administration municipale a recommandé le parc Kam River, car le terrain appartient à la Ville et est plus près des services de soutien.
Le village proposé comprendrait environ 80 minilogements chauffés pour des personnes sans-abris avec des toilettes, des douches et une buanderie partagées.
Il y aurait du personnel de soutien et de sécurité sur place disponible 24 heures sur 24, sept jours par semaine.
Le conseiller Andrew Foulds a voté en faveur du site.
Lors de la réunion, il a déclaré que la sécurité et la dignité des sans-abris de la ville étaient essentielles.
Des dizaines, voire des centaines de personnes vivent dans notre ville sans dignité, dans des conditions difficiles. C’est atroce. J’oserais dire que c’est honteux, a-t-il mentionné.
La Ville de Thunder Bay indique que le projet est soutenu par un financement externe de 2,8 millions de dollars, ce qui réduit de près de moitié la contribution municipale.
Le village d’hébergement temporaire n’est pas seulement un refuge, c’est une voie vers la stabilité, la sécurité et un avenir meilleur pour toute notre communauté, déclare, dans un communiqué, Rilee Willianen, la responsable municipale de la réponse aux campements.
Elle a ajouté que le village va aussi réduire les risques pour la santé et la sécurité publiques associés aux campements non gérés et va améliorer la propreté.
Selon la Municipalité, la construction au parc Kam River devrait commencer cet été et l’occupation progressive devrait commencer à la fin de l’année.
Source: ici.radio-canada.ca/