Belgique/A Charleroi, Bana Community vient donner un coup de pouce aux parents dans la gestion des trajets scolaires

Publié le 25/09/2024 | La rédaction

Belgique

Allier boulot et trajet vers l’école pour déposer les enfants, peut parfois s’avérer être un vrai casse-tête. Cela se complique d’autant plus quand les enfants ont des activités extrascolaires. La plateforme de mobilité partagée Bana Community a justement été pensée pour venir en aide à ces parents qui peinent à combiner tous les agendas de la famille. Déjà active dans plus de 58 villes belges, elle se développe doucement du côté de Charleroi.

Nyota Delecourt, fondatrice de Bana Community et maman d’un garçon, avait elle-même beaucoup de mal à gérer les trajets des activités extrascolaires. Elle décide donc en 2021 de créer une plateforme, qui s’est développée dans un premier temps du côté de Nivelles. "J’ai voulu trouver une solution parce que j’étais souvent stressée à l’idée d’être en retard pour déposer mon fils. J’ai cherché en ligne, je n’ai rien trouvé. Au bout d’un moment, je me suis dit que j’allais la créer moi-même puisqu’il y avait plein de personnes autour de moi, notamment des collègues, qui vivaient la même situation", explique-t-elle.

Un système de matching

Fonctionnant sur base d’un système de matching, Bana Community permet de mettre en relation des parents avec des accompagnateurs dans le but de les soulager de certains trajets.

Les parents se rendent sur la plateforme pour compléter un formulaire dans lequel ils renseignent le trajet exact qu’ils effectuent pour déposer leurs enfants. "On vérifie dans un premier temps si on a un matching avec une personne qui fait déjà exactement les mêmes trajets. Si ce n’est pas le cas, on va faire des recherches de notre côté pour trouver un accompagnateur disponible", explique Nyota Delecourt.

Pour ce service, la plateforme propose un abonnement de base au prix de 8 euros par mois.

Une sécurité garantie

Bana Community se dit assurer un service sécurisé, avec un contrôle des accompagnateurs. "On fait deux vérifications : la carte d’identité et le certificat de bonne vie et mœurs modèle 2 qui est demandé à toute personne qui travaille au contact d’enfants mineurs en Belgique", explique Nyota Delecourt.

À Charleroi, le réseau de contacts se développe doucement. "Pour un projet comme Bana, l’effet de réseau compte énormément. Donc il faut qu’il y ait un nombre suffisant d’offres pour répondre à la demande. On est encore dans cette phase ici mi-septembre, où on reçoit des offres et des demandes qui ne correspondent pas. Mais on espère que d’ici le mois d’octobre en ayant reçu suffisamment d’offres de la même ville, ça nous permettra de faire des matchings", déclare Nyota Delecourt.

Source:    www.rtbf.be/article/


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