France/Châteauroux. La délégation de Bittou, au Burkina Faso, au travail dans l'Indre

Publié le 30/06/2022 | La rédaction

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Arrivés mercredi, ils repartiront le 7 juillet. Les membres de la délégation de Bittou veulent faire avancer le partenariat avec l’Indre et Châteauroux.

Un pays tout entier vit dans la terreur djihadiste. Et pourtant, il faut continuer à avancer. Issa Kere, Alain-Boubié Bassono et Kassoum Zampaligré font partie de ces Burkinabés qui œuvrent pour le bien commun avec un courage qui suscite l’admiration. Issa Kere et Kassoum Zampaligré sont respectivement président et vice-président du comité de Bittou. Alain Boubié-Bassono occupe le poste de secrétaire général de la mairie. Ils sont à Châteauroux pour une dizaine de jours avec un programme de travail des plus chargés.
Aux côtés du président du comité de jumelage Châteauroux-Bittou, Alain Dubost, Issa Kere détaille les actions menées en commun.
Visites de fermes et des potagers de Velles « Le plan 2019-2021 est bouclé. Nous planchons sur ce qu’il est possible de mettre en œuvre pour 2022-2025, dans un contexte local extrêmement compliqué. Le principal besoin, c’est la sécurité. Après il y a l’eau, l’alimentation, l’agriculture et l’éducation. Cette coopération décentralisée est une chance. Mais actuellement, beaucoup d’investissements sont à l’arrêt. »
Durant son séjour, la délégation burkinabé ne devra pas compter son temps. Les 4, 5 et 6 juillet, les Burkinabés seront à Orléans (Loiret) pour un forum régional réunissant également des représentants nigérians, maliens et mauritaniens. À Châteauroux et dans l’Indre, il y aura des rencontres avec des services municipaux à Châteauroux et au Poinçonnet, la mission locale, le CFA, sans oublier la découverte de fermes en polyculture-élevage du côté d’Argenton et les potagers de Velles. Tout cela sera accompagné de séances de travail avec le comité de jumelage castelroussin.
« Il est essentiel de faire le point en présentiel, poursuit Issa Kere. Nous souffrons terriblement. Le soutien et le travail en commun donnent un second souffle bienvenu à nos communautés. Chez nous, les investissements liés au sécuritaire priment. Un partenariat comme le nôtre permet de dégager des ressources supplémentaires dans des domaines vitaux. »

Source:    www.lanouvellerepublique.fr


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