Agriculture au Burkina : Des formateurs outillés sur l’approche SHEP

Publié le 05/12/2022 | La rédaction

Burkina Faso

Ce vendredi 2 décembre 2022, s’est achevée à Ouagadougou, la formation des formateurs sur l’approche SHEP. Il s’agit d’une approche enseignée par des experts de la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) et qui prône l’agriculture orientée vers le marché. La cérémonie de clôture a été présidée par le directeur général de la promotion de l’économie rurale, Mohamed Porgo, représentant le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques et en présence de l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Kato Masaaki.

Selon Kato Masaaki, ambassadeur du Japon au Burkina Faso, l’approche SHEP a été expérimentée pour la première fois au Kenya. Elle est en voie de vulgarisation et est déjà mise en œuvre dans 27 pays africains dont le Burkina Faso, où on compte plusieurs groupes SHEP, notamment dans le Centre-nord.

A en croire le directeur général de la promotion de l’économie rurale, Mohamed Porgo, représentant le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, « Cette approche s’inscrit dans la dynamique d’encadrement que le ministère de l’Agriculture a déjà enclenché de sorte à améliorer les capacités de production. L’accompagnement de la coopération japonaise vient renforcer cette dynamique du gouvernement de sorte à booster davantage les capacités de production de nos producteurs ».

C’est en vue donc de mieux faire connaître cette approche, qu’a été initiée la formation des formateurs. Elle a duré cinq jours au cours desquels, ils ont été outillés sur l’approche SHEP. Ces derniers auront pour tâche de la vulgariser auprès des producteurs. « Nous attendons de ceux qui ont suivi cette formation, qu’ils puissent accompagner et transmettre ce savoir-faire aux producteurs pour que les pratiques agricoles puissent être améliorées. On attend d’eux une retransmission du savoir auprès des producteurs pour qu’on puisse ressentir dans les campagnes agricoles suivantes un niveau de productivité qui reflète un changement de paradigme », a laissé entendre M. Porgo.

L’ambassadeur du Japon, lui, se dit convaincu que c’est en renforçant les capacités des producteurs qu’ils pourront augmenter le rendement de leurs spéculations, augmenter leurs revenus à travers une connaissance du marché et de la chaîne de distribution et renforcer leur autonomie et leur résilience. Et l’approche SHEP devrait les aider à atteindre ces objectifs.

Le représentant résident de la JICA au Burkina Faso, Okitsu Keiichi, a lui, formulé le vœu que le système national de vulgarisation et d’appui conseil agricole au Burkina intègre de manière officielle l’approche SHEP.

Sur ce point, le directeur général de la promotion de l’économie rurale, représentant le secrétaire général, s’est voulu rassurant. Il a en effet reconnu que « l’approche SHEP pourrait constituer un levier fondamental dans l’atteinte des objectifs et l’amélioration de la production et des revenus des petits producteurs ».

C’est pourquoi, dit-il, « Désormais, l’axe production-marché sous les couleurs du SHEP sera renforcé ». Il promet de ce fait, de faire de la prise en compte de l’approche SHEP dans le système de vulgarisation et d’appui conseil, son cheval de bataille.

Source:    lefaso.net


Vous avez aimé cet article ? Partagez-le ...

commentaires

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera publié après validation.